Résumé : |
En multipliant les aires protégées dont l’humain serait banni, la stratégie mondiale pour sauvegarder la biodiversité laissera-t-elle certains peuples de côté? Cette crainte, légitime, était au cœur d’un congrès pour «décoloniser la conservation de la nature», à Marseille. Des dizaines d’hommes et de femmes indigènes, d’ici et d’ailleurs, s’y sont réunis. Ils appellent à un changement radical du modèle actuel de conservation, qui fait notamment l’économie de leurs droits humains et fonciers. Et proposent une alternative, sans oppression. |