Résumé : |
La France de l'après-guerre, celle des années de croissance économique, a aussi été la France des bidonvilles. La crise du logement et l'immigration aidant, on en comptait une demi-douzaine dès le début des années 1950 et vingt fois plus en 1966. Ces baraquements insalubres ont symbolisé la misère urbaine, mais leur disparition ne l'a pas supprimée, loin de là. Paradoxe surprenant: si les cités HLM ont apporté le «confort» moderne aux plus défavorisés, elles ont détruit, du même coup, l'entraide et les solidarités des bidonvilles. |